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Présentation

  • : GRANDS REVES
  • : Ce blog se veut un lieu où partager au sujet des rêves et plus particulièrement des "grands rêves"... il se propose de recueillir ces derniers, d'en faire la collecte...Pour déposer un rêve, cliquez sur "contact" ci-dessous ou envoyez-le à undeuxtrois4@orange.fr Merci. ATTENTION : LE BLOG A DEMENAGE EN 2015
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  • La Licorne
  • Autre blog (photos et citations) :
www.fabulo.blogspot.com
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Quelques précisions

Se pencher sur les "grands rêves"...drôle d'idée ? Pour quoi faire ? Pour se vanter d'avoir eu un rêve exceptionnel ? Non...surtout pas.

Mais plutôt pour retrouver parmi nous, gens soi-disant "civilisés" du 21 ème siècle, un peu de cette sagesse ancienne qui consiste à ne pas garder pour soi ce qui nous est "tombé du ciel" (ou du Soi)...

Chaque matin, les amérindiens commençaient leur journée en se racontant leurs rêves de la nuit...et ils avaient sans doute bien raison. Ils en tiraient de grands enseignements pour leur vie.

On dit qu'un rêve non recueilli, non interprété, est comme une lettre qu'on a reçue et qu'on n'a pas ouverte...Ouvrons donc ensemble notre "courrier" des profondeurs...et partageons les nouvelles !

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L'or des rêves

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Souviens-toi de tes rêves,

observe-les comme un territoire inconnu

car ils viennent des profondeurs de toi-même,

porteurs d'un conseil, d'un message

ou d'un avertissement.

.

Les rêves spirituels se distinguent

des rêves ordinaires

par l'intensité de leurs couleurs

et la force de l'émotion,

comme l'or se distingue du métal vulgaire.

Ils viennent dans un esprit

capable d'émerveillement,

qui regarde à l'intérieur de lui-même.

.

Sers-toi des rêves pour guérir, aimer

ou soulager ceux qui souffrent.

.

Sagesse amérindienne

.

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12 octobre 2014 7 12 /10 /octobre /2014 12:33

 

photo 31

 

Il n'y a pas de technique ni de doctrine thérapeutique

qu'on puisse appliquer d'une façon générale,

étant donné que chaque malade qui se présente à l'analyste

est un individu dans un état particulier.

 

Je me souviens d'un patient que je dus soigner pendant une période de neuf ans.

Je le voyais seulement quelques semaines chaque année, parce qu'il vivait à l'étranger.

Dès le début, je sus de quoi il souffrait réellement,

mais je vis aussi que la moindre tentative pour lui faire entrevoir la vérité

se heurtait à des réactions de défense si violentes

qu'elles menaçaient de rompre tout contact entre nous.

Que cela me plût ou non, il me fallait faire de mon mieux

pour préserver la continuité de nos rapports, et suivre son inclination,

qui trouvait un appui dans ses rêves,

et nous entraînait toujours plus loin des racines de sa névrose.

Nos discussions se perdaient en digressions telles

que je m'accusais souvent d'égarer mon malade.

Seul, le fait que son état s'améliorait lentement, mais visiblement,

m'empêcha de le confronter brutalement à la réalité.

Au cours de la dixième année, toutefois, mon patient se déclara guéri,

et délivré de tout symptôme morbide.

 

J'en fus surpris, car théoriquement, son état était incurable.

Remarquant mon étonnement, il sourit, et me dit en substance :

"Je veux vous remercier pour le tact infaillible et la patience

dont vous avez fait preuve en me permettant

de tourner autour de la cause pénible de ma névrose.

Aujourd'hui, je suis prêt à tout vous raconter.

Si j'avais eu le pouvoir d'en parler librement, je l'aurais fait dès ma première consultation.

Mais cela aurait détruit tout rapport entre nous.

Et que serais-je alors devenu? J'aurais fait moralement faillite.

Tout au long de ces dix ans, j'ai appris à vous faire confiance.

Au fur et à mesure que ma confiance croissait, mon état s'améliorait.

Il s'est amélioré parce que ce lent processus m'a permis

de recommencer à croire en moi-même.

Aujourd'hui, je me sens assez fort pour parler avec vous de ce qui me détruisait."

Et il m'avoua son problème avec une franchise bouleversante

qui me fit comprendre les raisons du cours particulier

qu'avait dû prendre notre traitement.

Le choc initial avait été si violent qu'il s'était trouvé incapable d'y faire face seul.

 

Il avait besoin de l'aide d'un autre, et la tâche thérapeutique qui m'incombait

était d'établir progressivement des relations de confiance

et non pas de démontrer une théorie clinique.

Ce sont des cas de ce genre qui m'ont appris à adapter mes méthodes

aux besoins des patients pris dans leur individualité,

plutôt que de m'engager dans des considérations cliniques générales

qui ne s'appliqueraient peut-être à aucun cas particulier.

 

La connaissance de la nature humaine que j'ai accumulée

pendant le cours de mes soixante ans d'expérience clinique

m'a appris à considérer chaque cas comme un cas nouveau,

pour lequel avant tout il me faut trouver une méthode d'approche particulière.

 

Quelquefois, je n'ai pas hésité à plonger dans une étude minutieuse

de fantasmes et d'événements infantiles.

Dans d'autres cas, j'ai commencé au sommet,

même si cela m'obligeait à m'élever

jusqu'aux spéculations métaphysiques les plus abstraites.

 

L'essentiel est d'apprendre le langage propre de l'individu,

et de suivre les tâtonnements de son inconscient vers la lumière.

A chaque cas sa méthode.

Cela est particulièrement vrai quand on veut interpréter les symboles et les rêves.

 

.

C-G Jung

.

 

 

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commentaires

D
A chacun sa méthode, mais Jung, dans Ma vie, avertissait tout de même sur les connaissances indispensables pour se lancer dans l'étude de l'inconscient, et il parlait alors de psychopathologie et de la nécessité de savoir identifier une pathologie psychotique.<br /> <br /> PS : mais pourquoi ne pas avoir déplacé ce contenu très riche sur le nouveau blog ?
Répondre
L
Oui, tout à fait...il faut faire très attention quand il y a un noyau psychotique...<br /> <br /> Mais je ne comprends pas la question du post-scriptum : j'ai déplacé l'intégralité de l'ancien blog sur le nouveau...(enfin, jusqu'aux articles du mois de mars...). Quel est le contenu dont vous parlez ?