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  • : GRANDS REVES
  • : Ce blog se veut un lieu où partager au sujet des rêves et plus particulièrement des "grands rêves"... il se propose de recueillir ces derniers, d'en faire la collecte...Pour déposer un rêve, cliquez sur "contact" ci-dessous ou envoyez-le à undeuxtrois4@orange.fr Merci. ATTENTION : LE BLOG A DEMENAGE EN 2015
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Quelques précisions

Se pencher sur les "grands rêves"...drôle d'idée ? Pour quoi faire ? Pour se vanter d'avoir eu un rêve exceptionnel ? Non...surtout pas.

Mais plutôt pour retrouver parmi nous, gens soi-disant "civilisés" du 21 ème siècle, un peu de cette sagesse ancienne qui consiste à ne pas garder pour soi ce qui nous est "tombé du ciel" (ou du Soi)...

Chaque matin, les amérindiens commençaient leur journée en se racontant leurs rêves de la nuit...et ils avaient sans doute bien raison. Ils en tiraient de grands enseignements pour leur vie.

On dit qu'un rêve non recueilli, non interprété, est comme une lettre qu'on a reçue et qu'on n'a pas ouverte...Ouvrons donc ensemble notre "courrier" des profondeurs...et partageons les nouvelles !

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L'or des rêves

DSCF3866

Souviens-toi de tes rêves,

observe-les comme un territoire inconnu

car ils viennent des profondeurs de toi-même,

porteurs d'un conseil, d'un message

ou d'un avertissement.

.

Les rêves spirituels se distinguent

des rêves ordinaires

par l'intensité de leurs couleurs

et la force de l'émotion,

comme l'or se distingue du métal vulgaire.

Ils viennent dans un esprit

capable d'émerveillement,

qui regarde à l'intérieur de lui-même.

.

Sers-toi des rêves pour guérir, aimer

ou soulager ceux qui souffrent.

.

Sagesse amérindienne

.

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4 mai 2014 7 04 /05 /mai /2014 19:52

dariusz klimczak 10

 

On répond à une impulsion intérieure...

on commence un travail sur soi

et on entre alors dans une quête de "vérité"...

Mais au bout d'un moment, on se rend compte

que  le désir de quête de vérité

est lui-même obstacle à l'acquisition de la vérité...

 

Donc, finalement, on ne peut que se mettre

dans une position d'accueil, d'ouverture, d'acceptation,

de pure présence,

puisque ce qu'on peut imaginer

comme étant un chemin vers la vérité

est lui-même une illusion.

 

Alors on en arrive à cette grande idée

qui est de percevoir que l'univers est accueillant,

que l'univers est bon,

et qu'il va nous donner des signes, des expériences,

qui vont nous rapprocher de l' "Inconnu"...

(plus encore que de la "Vérité",

car il n'y a pas de vérité absolue)

 

questions

 

La visée finale de l'approche symbolique

 étant la question :

"Qu'est-ce que l'homme ?

Qu'est-ce que la vie ?"...

car ce qui est spécifique à l'être humain,

bien plus que ses compétences technologiques,

c'est sa capacité à se poser la question du "sens"...

sa capacité à se demander

"Qu'est-ce que je fais dans cet univers ?

Quelle est la nature profonde de la vie ?

et

Quelle est la fonction de l'homme

par rapport aux autres êtres de la nature?"

 

L'homme est le seul parmi tous les animaux,

à pouvoir s'asseoir et méditer en silence

ou à pouvoir danser et transformer sa danse en transe

pour contacter les autres mondes...

 

mediter.jpg

 

Mais la visée finale de la voie symbolique

n'est pas seulement une connaissance,

c'est avant tout une expérience,

une expérience qui transforme.

 

La "connaissance" symbolique est à prendre

au sens étymologique de "naître avec"...

("Con-naître" = "naître avec")

 

Dès que l'on rencontre un symbole,

celui-ci a le pouvoir de nous transformer

si l'on sait s'ouvrir à lui.

.

D'après Luc Bigé

(émission radio sur France Culture)

.

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3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 10:40

marol 1

 

J'écris "il rêve"...

et voilà que , tout à coup, hop !

le premier mot saute par-dessus le deuxième

et  ça devient... "réveil" !

.

D'après Jean-Claude Marol

(dessinateur humoristique, poète, auteur

conférencier, conteur)

.

marol dessin

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2 mai 2014 5 02 /05 /mai /2014 15:33

 

inception11

 

Nous rêvons que nous festoyons ; l’aube venue, nous pleurons.

Au soir, nous pleurons, le lendemain matin, nous partons à la chasse.

Pendant que nous rêvons nous ne savons pas que c’est un rêve.


Dans notre rêve nous expliquons un autre rêve,

et ce n’est qu’au réveil que nous savons que c’était un rêve.

Et ce ne sera qu’au moment du grand réveil

que nous saurons que c’était un grand rêve.


sleep head

 

Il n’y a que les sots qui se croient éveillés,

ils en sont même parfaitement certains.

Princes, bergers, tous uns dans cette même certitude !

Confucius et vous ne faites que rêver ;

et moi qui dis que vous rêvez, je suis aussi en rêve.

.

Tchouang-Tseu

.

sommeil grande4-300x186

 

Chaque pas vers Lui est un éveil ;

Chaque existence

- et pas seulement la vôtre -

n'est que rêve

Un rêve subtil...de plus en plus subtil...

Mais un rêve.

 

Un seul éveil : Lui.

.

Dialogues avec l'Ange

 .

guidinterieur

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1 mai 2014 4 01 /05 /mai /2014 12:22

 

obscurité 2

 

Quiconque veut interpréter un rêve

doit posséder une envergure personnelle comparable à celle du rêve,

car, et c'est absolu, on ne reconnaît jamais, en quoi que ce soit,

davantage que ce que l'on est soi-même.


L'art de l'interprétation des rêves ne s'apprend pas dans les livres;

les méthodes et les règles ne sont bonnes

que pour celui qui est capable de s'en passer.

Seul dispose de la faculté réelle celui qui a la grâce du savoir,

et de la compréhension vivante, seul celui qui,

compréhensif, en a le don gratuit.


Quiconque ne se connaît pas soi-même

ne peut prétendre connaître autrui.

Et en chacun de nous sommeille un étranger au visage inconnu.

Il nous parle par l'intermédiaire du rêve

et nous fait savoir combien la vision qu'il a de nous

est différente de celle dans laquelle nous nous complaisons.


C'est pourquoi, lorsque nous nous débattons

dans une situation aux difficultés insolubles,

c'est l'autre, cet étranger en nous, qui peut,

à l'occasion, nous ouvrir les yeux

et répandre les seules clartés susceptibles

de transformer de fond en comble notre attitude,

cette attitude qui nous a mené au coeur de cette situation inextricable

et nous a fait échouer à la résoudre."

 

C-G Jung

.

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29 avril 2014 2 29 /04 /avril /2014 15:16

obscurité

 

Une parcelle de nous-mêmes vit dans le temps présent,

une masse énorme et secrète tâtonne dans l’inconscience obscure.

 

Soulevés hors de l’inconscient et du subliminal,

Nous vivons dans la lumière incertaine du mental

Et nous efforçons de connaître et de maîtriser un monde ambigu

Dont le but et le sens sont cachés à notre regard.

 

Au-dessus de nous demeure un dieu supraconscient

Dissimulé dans le mystère de sa lumière.

 

Autour de nous s’étend une immensité d’ignorance

Eclairée par l’incertain rayon du mental humain…

 

Au-dessous de nous dort l’inconscient obscur et muet.

.

Sri Aurobindo

Extrait de "Savitri »

.

Sri Aurobindo

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15 avril 2014 2 15 /04 /avril /2014 19:39

Carnet de rêves - image ici

reve carnet-copie-1

 

POUR POUVOIR BIEN INTERPRÉTER LES RÊVES,

SE RAPPELER CES QUELQUES PRINCIPES :


1. « Il faut aimer le rêve !

Il n’y a pas de rêves stupides,

il n’y a que des gens insensés qui ne comprennent pas leurs rêves…

En interprétant le rêve, on décuple son pouvoir de guérison. »

 

2. Garder près de son lit crayon, papier ou enregistreuse.

Écrire le rêve dans ses grandes lignes au cours de la nuit,

puis le transcrire avec tous les détails dans son journal de rêves le matin.

 

3. Compléter la description du rêve par des dessins ou des peintures

représentant les points saillants, ou encore,

on peut résumer l’ensemble du rêve dans une seule œuvre visuelle.

 

4. Se donner une période de temps calme et suffisamment longue

pour interpréter le rêve.

 

      5. Scruter la structure dynamique du rêve,

établir le plus clairement possible les séquences qui le composent.

 

6. Constater les sentiments, les émotions et les sensations

que le rêve a suscité.

 

7. Inventorier les lieux, les personnages, les objets

et les autres symboles importants du rêve.

 

8. Noter les associations qui émergent par rapport aux symboles du rêve :

c’est qui/quoi pour moi, tel endroit, tel personnage, tel animal, tel objet, etc.

 

9. Explorer les amplifications des symboles principaux du rêve.

Celles-ci peuvent venir du langage populaire, des œuvres poétiques,

des mythologies, des religions, etc.

Par exemple : que représente pour moi le personnage d’Ariane,

la ville de Rome, une image de svastika, etc.

 

10. Chercher dans le rêve des éléments de compensation.

La plupart des rêves compensent une attitude psychique trop rigide, trop unilatérale.

Un exemple de Goethe : « Je me suis endormi profondément triste.

J’ai eu un rêve charmant. Je me suis réveillé frais et dispos. »

 

11. Chercher des éléments d’information –

« Le rêve ne nous dit jamais ce que nous savons déjà ».

 

12. Chercher des éléments de révélation, c’est-à-dire des renseignements

qui dépassent largement les limites de notre connaissance.

Par exemple : le rêve est-il prémonitoire, télépathique, etc ?

Les rêves peuvent nous dicter un roman, nous faire gagner le prix Nobel

ou inspirer toute autre réalisation de notre esprit.

 

13. Dans la grande majorité des rêves,

tous les éléments relèvent de notre monde personnel.

Tels des personnages qui évoluent sur une scène de théatre,

ils symbolisent tous les dimensions complexes

de nos réalités conscientes et inconscientes.

 

14. Si la plupart des personnages de nos rêves

doivent être interprétés dans le sens subjectif,

certains d’entre eux exigent une compréhension dite objective.

Si, par exemple, en rêvant à mon frère, le rêve le concerne,

sa personne ou encore ma relation avec lui, on fait une interprétation objective.

Si, par contre, les traits de caractère de mon frère représentent

une partie spécifique de moi-même, ce sera une interprétation subjective.

Si on n'est pas certain de la façon de comprendre le symbole,

il est préférable de faire deux interprétations parallèles :

une objective et une subjective.

 

15. Il faut passer en revue les événements de la journée qui précède le rêve,

aussi bien que les questionnements qui nous préoccupent ces derniers temps.

– Le rêve est presque toujours relié à notre vécu. –

« Les événements de la veille inspirent le rêve mais ne le déterminent pas. »

Par exemple, ce n’est pas parce que j’ai vu un film de monstres

que je vais avoir un mauvais rêve;

mais c’est plutôt parce que ces images de monstres

ont quelque chose à me transmettre

par rapport à mon monde intérieur, mes « monstres à moi ».

 

16. Tenir compte de la réduction phonétique, des jeux de mots

que les rêves utilisent pour transmettre des concepts complexes.

Par exemple, à la fin d’un rêve, le rêveur déclare :

« … et là je suis parti aux États-Unis ».

Cela veut dire à peu près que le rêveur retrouve

un état d’harmonisation intérieure.

 

17. Prendre en considération le diction Pars pro toto.

Cela veut dire qu’au sens symbolique, la partie fait allusion à l’ensemble.

Par exemple, une feuille peut représenter l’arbre, une plume d’oiseau, l’oiseau entier, etc.

 

18. Tout ce qui nous court après dans les rêves veut faire partie de nous.

Que ce soit un personnage ou un tigre, il s’agit, presque toujours,

d’une partie symbolisée de nous-même qui veut se manifester,

prendre sa place dans notre vie.

 

19. Ne pas céder à la réaction de l’intellect qui dénigre le rêve

ou qui prétend l’avoir compris au premier coup d’œil.

Un rêve mal interprété peut faire beaucoup de tort

il est préférable d’avouer que l’on ne comprend pas bien le rêve.

– Le débutant doit être particulièrement méfiant de ses premières interprétations.

Il y a risque que nous manipulions le message du rêve

pour qu’il corresponde à nos idées préconcues.

En plus, toute interprétation est une forme de projection

– mieux vaut en être conscient.–

Par ailleurs, une bonne interprétation suscite

une vague de contentement, une sorte d’approbation intuitive.

 

20. Malgré le fait que l’interprétation des rêves soit généralement difficile,

« si on tourne autour pendant un certain temps,

le rêve finira par révéler une certaine partie de son message ».

Par ailleurs, « le rêve est toujours, en lui-même, sa meilleure interprétation ».

Donc, toute tentative d’analyse ne pourrait dévoiler

qu’un certain fragment du contenu total.

 

21. Il est plus difficile d’interpréter ses propres rêves

– c’est comme si le message était écrit sur notre dos.

 

22. Quand le rêve se répète,
c’est que son message n’a pas été entendu ou compris.

Les rêves répétés sont souvent inquiétants. Ne pas en avoir peur !
Les cauchemars tant redoutés sont parmi les rêves
les plus importants, les plus utiles.

23. Les symboles sont multidimensionnels,

il est possible de les interpréter de bien des façons différentes

et quelquefois contradictoires.

Ils changent de personne en personne, mais aussi de rêve en rêve.

Un chien, par exemple, peut symboliser l’agressivité, le flair,

la fidélité, le guide intérieur, etc.

Prendre alors tout son temps

pour trouver la bonne signification du symbole

dans le contexte d’un rêve donné.

 

24. Toutefois, il y a un sens général pour certains types de symboles.

Par exemple, la maison, plus souvent qu’autrement,

se rapporte à la structure psychique du rêveur.

La voiture représente le moyen de cheminer dans la vie.

Les différents animaux signifient les aspects divers de la vie instinctive.

L’argent symbolise l’energie psychique.

La mer, la terre, la forêt, la nuit se réfèrent toutes

aux diverses facettes de l’inconscient.

 

25. Tout travail assidu avec les rêves nécessite

des dictionnaires de symbologie appropriés.

Parmi les meilleurs ouvrages actuellement disponibles en français,

je recommande : "Dictionnaire des symboles"

  de Jean Chevalier et Alain Gheerbrant,

et "La symbologie des rêves" par Jacques de la Rocheterie.

 

26. Une fois qu’on a réussi à interpréter les différentes facettes d’un rêve,

il faut encore s’efforcer de donner une interprétation résumée,

si possible en une phrase.

 

27. En interprétant les rêves, il faut aussi se fier à son intuition.

« Si en interprétant un rêve, l’inconscient ne me donne pas un indice, je suis perdue.

Dieu merci, l’inconscient est intéressé à ce que le rêve soit compris. » (MLVF)

 

28. Chercher où va l’energie du rêve, l’énergie du symbole.

Cela aide à trouver l’association appropriée, la compréhension juste du symbole.

Les rêves cherchent à nous réveiller, à nous réorienter.

Ils insistent pour que nous nous occupions des blocages, des conflits

qui résident dans les profondeurs de notre âme.

Les rêves nous poussent à prendre conscience de nos réalités intérieures :

ils veulent que nous réalisions nos potentialités latentes.

 

29. Une fois que le rêve a été interprété et compris,

pour en tirer le maximum de bénéfice il faut le ritualiser,

en faire quelque chose de concret, pour que l’inconscient soit averti :

le rêve a été reçu, merci, il va être intégré, utilisé.

Le rituel implique une action concrète, avec le corps,

et non seulement avec la pensée.

Si le temps ou l’inspiration manque,

on peut allumer une chandelle ou faire le tour du bloc.

Le rituel doit toujours être imaginé par le rêveur, par la rêveuse.

Il doit venir de la même source que le rêve, de l’inconscient.

 

Par exemple, un rêve avait révélé à une femme qu’elle était inconsciemment

toujours amoureuse d’un ancien amant,

et que ce sentiment pouvait être la source

d’une tension constante dans son ménage.

En guise de rituel, cette femme s’est rendu au sommet d’une montagne

et a brûlé les plus belles photos de son amant d’autrefois.

Bien sur, il y a autant de rituels possibles qu’il n’y a de rêves.

 

30. On ne peut devenir un expert en quelques mois.

On peut cependant s’assurer un bon progrès

en profitant de toutes les occasions pour interpréter des rêves,

en lisant des ouvrages sérieux sur le sujet, et en faisant confiance,

à soi et surtout à l’inconscient.

 

(La plupart des idées évoquées ci-dessus ont été inspirées – sinon citées –

de Carl Jung et Marie-Louise Von Franz)

Principes développés 

par  Nicolas Bornemisza

 (voir  ici)

.

divan rêve

 

Sur le même sujet, je vous conseille aussi

ces deux excellents articles de Jean Gagliardi :


"Travailler le rêve"

et

 "Au-delà de l'interprétation"

.


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13 avril 2014 7 13 /04 /avril /2014 18:38

images (23)

 

Sur tout ce qui est vraiment vivant plane le souffle de l’Éternité.

 

De folles discussions nous font voir ce qu’il adviendra de moi

lorsque je serai devenu posthume.

Tout ce qui aura été feu et vent dans ma vie sera mis dans l’alcool

et changé en préparation morte.

Ainsi les dieux sont-ils enterrés dans l’or et le marbre,

et les simples mortels comme moi, dans le papier.

 

Je ne souhaite pas que les gens soient jungiens,

je veux par-dessus tout que les gens soient eux-mêmes.

Devrait-on découvrir que j’aurais seulement créé un nouvel « isme »,

j’aurais alors échoué à tout ce que je me suis efforcé de faire.

 

Je ne puis qu’espérer et souhaiter que personne ne sera « jungien ».

Je ne défends pas de doctrine, mais je décris des faits

et propose certaines affirmations que je tiens pour susceptibles d’être discutées.

Je n’annonce pas d’enseignement tout prêt et systématique,

et j’ai horreur des « suiveurs aveugles ».

Je laisse à chacun la liberté de venir à bout des faits à sa manière,

car je revendique pour moi-même cette liberté.

 

.

C-G Jung

.

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12 avril 2014 6 12 /04 /avril /2014 12:18

theorie.jpg

 

Le public commet l’erreur fondamentale

de croire qu’il existe des réponses déterminées,

des « solutions » ou des conceptions

qu’il suffirait d’exprimer pour répandre la clarté nécessaire.

 

Mais la plus belle vérité ne sert à rien

– comme l’histoire l’a mille fois montré –,

tant qu’elle n’est pas devenue

l’expérience première, profonde de l’individu.

 

TeteCoeur.png

 

Toute réponse univoque, celle que l’on dit « claire »,

reste cependant toujours fixée dans la tête,

et il est extrêmement rare qu’elle pénètre jusqu’au cœur.

 

Ce dont nous avons besoin,

ce n’est pas de « savoir » la vérité,

mais de l’apprendre.

 

Non pas d’avoir une conception intellectuelle,

mais de trouver le chemin

qui conduit à l’expérience intérieure irrationnelle

et peut-être inexprimable en mots.

 

Voilà le grand problème...

 

Rien n’est plus stérile que parler

à propos de comment les choses doivent ou devraient être

et rien n’est plus important que de trouver le chemin

vers ces buts éloignés.

 

C.G. Jung

"L’âme et la vie"

.

coelho-chemin-but.png

 

Une lettre de Jung exprime à peu près la même chose :


"Madame,

Autant que je puisse comprendre à la lecture de votre lettre, il me semble que vous n'arrivez pas à saisir une pensée purement intellectuelle, sans lien avec le coeur.

Comme je vous comprends bien ! Une telle pensée ne vient jamais de la totalité de la personne, ce qui la prive de sang et de vie.

Une telle pensée ne peut non plus rien produire qui mérite d'être qualifié de vérité, alors que la pensée de l'homme dans sa totalité ne peut être qu'une vérité.

Mais une telle pensée est aujourd'hui d'une grande rareté; car notre époque souffre, plus qu'aucune autre, d'une différenciation misérablement unilatérale, sur laquelle, je voudrais vous le confier avec ménagements, j'ai écrit un livre aussi épais que difficilement compréhensible (ndlr : "Les Types Psychologiques").

Je crois tout de même que vous pourrez en comprendre l'un ou l'autre chapitre.

Cordiales salutations.

Votre dévoué C.G. Jung" 

.  

 

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10 avril 2014 4 10 /04 /avril /2014 09:05

 

 

    

Les Beatles ont-ils été influencés par Jung ?

"Let it be" serait-il un hymne au "laisser-advenir" ?

 

On peut presque se le demander...

d'autant plus qu'ils sont originaires de Liverpool ! :-)

.

Plus sérieusement, il faut savoir

que cette chanson (tout comme "Yesterday")

fut inspirée à Paul Mac Cartney par un rêve

qu'il a fait durant la période - tendue - des enregistrements

du projet Get Back (devenu l'album Let It Be).


Il avait rêvé de sa mère Mary McCartney,

la "Mother Mary" à laquelle font référence les paroles,

qui est morte d'un cancer lorsque Paul avait 14 ans.

.

Source ici

.

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9 avril 2014 3 09 /04 /avril /2014 18:01

 bouddha-3.png

 

Les problèmes vitaux les plus graves et les plus importants

sont tous, au fond, insolubles.

(…)

Ils ne peuvent jamais être résolus,

mais seulement dépassés.

(…)

En observant le processus d’évolution

de ceux qui se dépassaient eux-mêmes

en silence et comme inconsciemment,

je vis que leur destin avait un trait commun :

la nouveauté venait à eux de possibilités obscures,

ils l’acceptaient et se dépassaient grâce à elle.


Et que faisaient ces gens pour réaliser le progrès libérateur ?

Autant que j’aie pu voir, ils ne faisaient rien (wou-wei)

mais laissaient advenir :

ainsi que le maître Lu Tsou l’indique dans notre texte,

la lumière tourne suivant sa propre loi

(…)

Le « laisser advenir », l’action non agissante,

l’abandon de Maïtre Eckhart est devenu pour moi la clé

permettant d’ouvrir les portes qui mènent à la voie :

dans le domaine psychique, il faut pouvoir laisser advenir.

.

 

      C-G Jung

"Commentaire sur le Mystère de la fleur d’or"

.

 

Si j'ai eu envie de vous partager ce texte de Jung vantant le "non-agir"...c'est parce qu'il me semble bien qu'il a un lien avec le rêve que je viens de vous confier...


En effet, pour Jung, l'attitude qui permet de régler les problèmes "existentiels", les problèmes les plus profonds...n'est pas une attitude volontariste, une attitude de maîtrise...ce n'est pas une question de "technique" à appliquer ou d'effort à fournir...c'est bien au contraire une attitude d'acceptation, une attitude réceptive et respectueuse de ce qui "advient" , de ce que la vie nous présente et nous propose.

"Laisser advenir" est une notion-clé de la psychologie des profondeurs. 

 

tao.jpg

 

 

D'après Jung, la volonté, l'action (le "yang") , dans une situation critique et vitale, gagne souvent à laisser la place à une attitude "yin", c'est-à-dire à une attitude plus accueillante, plus passive, plus "féminine", qui va "laisser se dérouler", tout en les accompagnant, les processus naturels de la vie.

Or, qu'y a-t-il de plus  "passif" (en apparence  ) qu'une femme qui se prépare à accueillir  un enfant ?

Que fait-elle pendant neuf mois ? Rien.

Une fois "fécondée", elle se contente de "laisser" la grossesse suivre son cours, de "laisser" l'embryon caché se développer tranquillement à son rythme, à "l'intérieur" d'elle-même...elle sait que ce qui grandit là n'a pas besoin d'intervention directe de sa part, que la "nature" fait bien les choses, et qu'il lui suffit d'être attentive et sereine pour que tout se passe bien, que l'enfant parvienne à terme...et naisse au bon moment et ainsi qu'il est prévu.

Elle est dans une "attente confiante"...elle veille à mener une vie saine et équilibrée - et c'est tout.

 

Or, ce qui est vrai "physiquement" pourrait bien être également  vrai "psychiquement" : il semblerait que le développement psychique de l'être soit également un processus "naturel"...dirigé par la vie (et non par notre volonté).


Ce qui nous est demandé pour parvenir à la "totalité" de nous-mêmes, à l'union de nos différentes facettes en un Tout harmonieux et complet , en un "mandala vivant"...c'est peut-être simplement de "laisser les choses se faire", l'évolution naturelle s'accomplir, sans que le Moi ne se mette "en travers" et n'intervienne pour imposer ses vues (en général rationnelles et étroites ).


Ce qui est demandé, c'est que le Moi perçoive et accepte l'existence d'un "ordre" autre que le sien, qu'il accepte de reconnaître l'ordre qui vient du fonds de l'Etre...l'ordre du Soi.


Devant le mystère du Soi qui le "dépasse" infiniment, le Moi doit accepter de ne pas pouvoir tout diriger consciemment... il doit adopter l'attitude de la mère qui sait que son utérus est l'athanor de toutes les transformations et qui sait qu'à l'intérieur, au-delà des peurs et des doutes, le processus d'évolution se déroule - dans le silence et l'obscurité - comme il se doit...

Il doit faire entière confiance à la croissance silencieuse qui s'opère sous la surface, dans l'invisible...et sans lui. 


Ainsi pourra naître l'enfant intérieur, porteur d'avenir et de tous les renouvellements.


Ainsi le "Je du Moi" pourra laisser peu à peu la place au "jeu du Soi" et le laisser ordonner, de façon harmonieuse...ou inattendue, le déroulement du quotidien...et du destin.


La Licorne

 

enfant-interieur

 

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