Ce blog se veut un lieu où partager au sujet des rêves et plus particulièrement des "grands rêves"... il se propose de recueillir ces derniers, d'en faire la collecte...Pour déposer un rêve, cliquez sur "contact" ci-dessous ou envoyez-le à undeuxtrois4@orange.fr Merci. ATTENTION : LE BLOG A DEMENAGE EN 2015
Il existe une question récurrente à propos d’interprétation,
c’est l’évaluation de sa pertinence.
Existerait-il des critères de vérité ?
Comme c’est le cas dans les autres écoles analytiques,
l’interprétation est d’abord une hypothèse proposée à l’analysant
puis élaborée à deux.
C’est par l’effet produit par cette interprétation sur l’analysant
que l’on découvre si on a fourni une interprétation utile.
Jung insiste sur la nécessité d’obtenir l’assentiment du patient
à l’interprétation proposée.
Il arrive qu’un seul rêve soit insuffisant
pour donner lieu à une élaboration suffisamment poussée.
Jung a souvent recommandé de s’attacher
à interpréter des séries de rêves
dans lesquelles se révèle une dynamique,
une évolution des représentations.
Il a étudié d’abondantes séries de rêves,
notamment dans deux de ses ouvrages importants :
les rêves de Miss Miller
dans « Métamorphoses de l’âme et ses symboles »
et ceux du physicien Pauli
dans « Psychologie et alchimie ».
Dans ses travaux, il s’est attaché exclusivement
aux images de l’inconscient collectif,
adoptant une attitude opposée à celle qu’il préconise,
comme il le signale lui-même
dans la préface de « Psychologie et alchimie ».
Il faut cependant préciser que ni Miss Miller ni Wolfgang Pauli
n’ont été les patients de Jung.
Ce dernier a procédé à une sorte de greffe
des matériaux oniriques recueillis,
comme s’il avait fait ces rêves lui-même,
et il a fourni ses propres associations et amplifications.
Bien sûr, il ne s’agit pas d’une démarche thérapeutique :
le rêve est devenu dans ce cas un produit culturel
et le véhicule vivant de la théorie.
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Claire Dorly
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